Aujourd’hui, nous allons inaugurer une nouvelle rubrique de ce blog, qui risque de ne comprendre à jamais qu’un seul billet. Il s’agit d’apporter un éclairage psychanalytique sur des scènes de notre quotidien. Commençons avec cette petite scène dont j’ai été témoin en me penchant à une fenêtre.

La scène: dans la rue, un jeune garçon est sur son vélo. Sa mère le suit. Elle hurle.

Nolan ! NOLAN ! Tu reviens ici ! Putain, mais il commence à me les briser, ce branleur ! NO-LAN!

Le garçonnet file sur son vélo et n’écoute pas sa mère.

Nolan ! Tu arrêtes tout de suite ! T’arrêtes de faire chier ! Mais c’est pas vrai, ce gosse !

L’enfant, riant, fait volte-face et se dirige vers sa mère ; mais, loin de s’arrêter, le facétieux bambin la dépasse et continue sa route. Rage de la mère.

Nolan ! Reviens ici!  Tu descends de ce vélo, merde !

Au bout d’un moment, lassé sans doute, le chérubin descend de son vélo. Il le pose en plein milieu de la rue. La mère le ramasse :

Ah ben c’est ça, vas-y, t’as raison !!


Bien, maintenant, l’éclairage psychanalytique tant attendu :

Madame, vous n’auriez jamais dû appeler votre gamin Nolan.

Merci de votre attention.