Comment je trouve une utilité à mes passions
Araignée||mardi 22 décembre 2009||00:22 ||Lien permanent
Comme vous l’avez sans doute remarqué, j’ai une passion sans bornes pour le tricot. Mais je ne savais pas jusqu’ici que ce loisir pouvait trouver son utilité dans une cause méconnue : le fétichisme du mohair.
Si vous cliquez sur le lien fourni en bas du billet que je viens de lier, vous entrerez (après avoir dûment certifié que vous avez plus de 18 ans) dans un monde insoupçonné, une grande discussion autour d’une passion qui rassemble, étonnamment, plus de deux personnes : le sexe et le mohair.
D’un autre côté, découvrir qu’une personne crochète des bites en tricot aurait dû nous mettre sur la voie.
Ici, on ne se contente pas d’échanger des messages torrides sur la manière dont on se saucissonnera les uns les autres avec des écharpes lors de la prochaine rencontre IRL. C’est beaucoup plus varié que ça. Par exemple, il y a, au cours de la discussion, un fétichiste des bottes qui s’incruste pour demander si ça vous plairait d’associer bondage, mohair et Louboutin ; on voit alors que le monde du sexe en mohair rassemble des tendances de tous horizons.
Je me demande quelles sont les limites de cette ouverture. Par exemple, peut-on aller jusqu’à présenter un fétichiste du mohair à un fétichiste du cachemire ? Y a-t-il des règles précises dans cette pratique (« 1. Pas de synthétique, 2. Lavage en machine interdit, 3. Essayer de faire passer de l’alpaga pour du mohair est un motif d’exclusion du forum ») ? Une étiquette (l’accouplement entre couleurs qui ne vont pas ensemble est mal vu ; une chèvre angora d’Asie Mineure ne peut constituer un objet sexuel, même si, techniquement, elle est habillée de mohair) ?
Toutes ces questions ne peuvent rester sans réponse. Pour mieux cerner cette tendance et les besoins de ce marché (j’ai toujours pas de boulot, je pourrais peut-être leur fabriquer et vendre des combinaisons à trous), j’envisage une infiltration dans ce groupe, ma foi très accueillant pourvu qu’on montre patte blanche (photos conseillées). Mais j’avoue que je suis un peu inquiète à cette idée. Et si je me faisais happer par cette ambiance brûlante ? Si je m’oubliais au point de laisser tomber ma vie pour me consacrer exclusivement à cette passion nouvelle ? J’hésite encore.
En tout cas si vous ne me voyez pas poster d’ici un mois, vous savez où me trouver.
Si vous cliquez sur le lien fourni en bas du billet que je viens de lier, vous entrerez (après avoir dûment certifié que vous avez plus de 18 ans) dans un monde insoupçonné, une grande discussion autour d’une passion qui rassemble, étonnamment, plus de deux personnes : le sexe et le mohair.
D’un autre côté, découvrir qu’une personne crochète des bites en tricot aurait dû nous mettre sur la voie.
Ici, on ne se contente pas d’échanger des messages torrides sur la manière dont on se saucissonnera les uns les autres avec des écharpes lors de la prochaine rencontre IRL. C’est beaucoup plus varié que ça. Par exemple, il y a, au cours de la discussion, un fétichiste des bottes qui s’incruste pour demander si ça vous plairait d’associer bondage, mohair et Louboutin ; on voit alors que le monde du sexe en mohair rassemble des tendances de tous horizons.
Je me demande quelles sont les limites de cette ouverture. Par exemple, peut-on aller jusqu’à présenter un fétichiste du mohair à un fétichiste du cachemire ? Y a-t-il des règles précises dans cette pratique (« 1. Pas de synthétique, 2. Lavage en machine interdit, 3. Essayer de faire passer de l’alpaga pour du mohair est un motif d’exclusion du forum ») ? Une étiquette (l’accouplement entre couleurs qui ne vont pas ensemble est mal vu ; une chèvre angora d’Asie Mineure ne peut constituer un objet sexuel, même si, techniquement, elle est habillée de mohair) ?
Toutes ces questions ne peuvent rester sans réponse. Pour mieux cerner cette tendance et les besoins de ce marché (j’ai toujours pas de boulot, je pourrais peut-être leur fabriquer et vendre des combinaisons à trous), j’envisage une infiltration dans ce groupe, ma foi très accueillant pourvu qu’on montre patte blanche (photos conseillées). Mais j’avoue que je suis un peu inquiète à cette idée. Et si je me faisais happer par cette ambiance brûlante ? Si je m’oubliais au point de laisser tomber ma vie pour me consacrer exclusivement à cette passion nouvelle ? J’hésite encore.
En tout cas si vous ne me voyez pas poster d’ici un mois, vous savez où me trouver.
Commentaires
Oui, il existe des fétichistes du mohair, j'en fais partie depuis des années & tente d’emplir ma penderie avec cette douce laine qui m’excite au plus haut point.. & qui s’avère en comparaison d’autres pratiques nettement plus douce, quasi adorable ou sinon nettement plus sympathique ou saine, non ? Je comprends que la masse des névrotiques urbains puisse être sceptique mais je vous invite a + de nature, de sexe, d'humour & encore une fois de tolérance!
Autant il me faut bien admettre l’appellation disons commune & clinique du fétichisme, autant j’en déplore la connotation (entendue & trop largement comprise comme forcément négative : Mohair oui mais point pervers), quand bien souvent il ne s’agit que d’engouement, d’attrait (même irrésistible parfois ?) mais qui ne conduit pas nécessairement le ou la passionnée à n’user obligatoirement que de cette pratique…. fantasmes mis à part bien évidemment !
Et sans rien en connaître notez combien quantité déclarent immédiatement qu’ils trouvent folklorique , étrange, bizarre, ou même surprenant, voire rare ou incongru , malsain & même horrifiant (surtout de la part d’un homme ?) qu’il soit fasciné par la douceur, la sensualité que procure la laine, l’angora ou le mohair…. Sans qu’aussitôt soit mis en doute ses goûts, pratiques zou appartenances sexuelles… par la même occasion associé au travestissement, féminisation zé autres dérives supposées.
Bien que ma mère n’ait jamais tricoté ni songé ou m’obligea encore moins à me vêtir en fille, je puis affirmer n’avoir jamais manqué d’amour ni de tendresse. Peut être qu’effectivement (mais je me garderais de catégoriquement l’affirmer) mes premiers émois amoureux & charnels furent ils combinés parce que la belle portait alors quelque angora chapardé dans l’armoire de sa mère ou qu’un plaid en mohair garnissait le canapé familial ? Peut être aussi qu’écharpe, bonnet zou moufles eurent le bénéfique avantage d’apaiser alors les insistantes nécessités d’une adolescente vigueur ?
Franchement je ne sais pas, l’ai peut être oublié ou ne cherche même plus à tenter de comprendre pourquoi je suis désormais (plutôt que fétichiste !) un amateur & adepte du mohair.
Sauf qu’effectivement c’est mal vu, souvent pas accepté ni compris même désormais par mon épouse… qui pourtant trouva cela bien excitant & fort à son goût lorsque j’osais lui exposer & qu’on pratiqua à moufles rabattues ce qu’elle appelle maintenant …mon "problème". Et bien que je ne souhaite pas toujours & constamment m’envoyer en laine tout deux voluptueusement emmitouflés, ni que d’aucune façon cela devienne une sorte d’obligation (tout comme je n’apprécie pas les "jeux" vaguement masochiste de momification, bondage zé autres restrictions plus ou moins contraignantes… même si acceptées & scénarisées par les deux partenaires), me voila tant frustré que j’en viens à déplorablement fantasmer bien au-delà de mes préférences & convictions !
Il fut même un temps où, persuadé (par elle !) de l’étrangeté de mes envies & appétits de mohair, je consultais & tenta même d’oublier mon engouement pour d’ineffables parties de jambes en laine. Mais plus je ou l’on essaya de m’en dissuader (ou guérir… comme s’il s’agissait d’une maladie honteuse !) plus au fil (mohair ?) du temps je finis par désirer davantage me glisser en d’exquises tenues brossées & divinement poilues. Et si elle fait maintenant semblant d’ignorer mon attirance pour le mohair, je me vois par son refus contraint, car en cachette, de m’accorder quelques gâteries, certes parfois plaisantes mais finalement bien tristes car solitaires puisque point partagées.
Or c’est peut être là que réside le danger … de confondre alors tant ses fantasmes avec la simple réalité & désir de s’accorder de temps à autres avec un peu d’humour & beaucoup de complicité quelques jouissifs préliminaires & supplémentaires plaisirs tout en laine. Ne voyez alors dans l’ajout de collant, jambière, pantalon, pull, veste, manteau, bonnet, cagoule, moufle & même d’entière combinaison, string ou capote en mohair que cet indispensable zeste de piment qui souvent rehausse, enflamme davantage les saveurs irrésistibles de la dégustation…..
Loin de vouloir porter aucun jugement ni moralité sur les pratiquants du latex, du bondage, de la féminisation & quantité d’autres adeptes du fouet, de l’ondinisme & divers autres… curiosités dont la liste depuis la nuit des temps ne manque pas d’imagination, acceptez en l’occurrence pour la laine, l’angora ou le mohair de n’y chercher aucune névrose si ce n’est celle de souhaiter, comme tout le monde finalement, de s’accorder tant pour soi même que pour son ou sa partenaire quelques délicieux & plus intenses satisfactions.
Juste un brin de compréhension, de tolérance & vous découvrirez peut être dans ce monde brutal qu’essayer un peu de douceur & pourquoi pas du mohair.. c’est courir le risque de l’apprécier & de l’adopter, qui sait ?
Amicalement & laineusement votre, Mohair d’Amour.
Ps : D’avance merci pour votre bienveillante & courtoise lecture en espérant qu’en mots choisis & allusions somme toute… galantes je n’aurai choqué personne & qu’alors vous accepterez mon témoignage… ou serez tenté d’en faire l’essai & peut être d’y succomber à votre tour !!!!.Ce qui aurait aussi l’avantage que vous sauriez alors de quoi l’on parle, plutôt que d’immédiatement juger ou critiquer sans même en avoir eut l’expérience ? MdA
J'ai l'impression d'être tombé dans la quatrième dimension, là... Je suis perdu !
Moi aussi.
MO a, je vais priendre l'HAIR (zim, boum)
moi je ne suis pas specifiquement fétichiste du mohair, en revanche j'adore mettre pleins de pulls les uns sur les autres, et faire l'amour avec cette pelisse de pulls; j'adore aussi les femmes frileuses, délicieusement frileuses et si fragiles