Ça m’énerve. Je n’arrive jamais à mettre de mots sur ce que je ressens, en bien ou en mal, face à un bouquin ou à un film ou à l’écoute d’un disque. J’ai des impressions nuancées, pas dans le sens de « modérées » mais dans celui d’une infinité de couleurs, que je n’arrive pas à rendre. Je manque de vocabulaire, c’est frustrant.

Là, par exemple, j’ai commencé hier un bouquin de Tom Clancy[1], et je n’arrive pas à en dire autre chose que « Mais c’est quoi cette MERDE ! ». Vous passez donc à côté d’une critique à la fois juste, drôle et mordante de Red Rabbit, dont je ne dépasserai d’ailleurs pas la page 15. Mince !

Tant pis, je renonce et dès demain je vais le refourguer à mon bouquiniste — lequel doit se demander d’où je sors toutes les merdes que je lui vends. Je vais pas balancer, mais suivez mon regard.

[1] Je sais, je sais : mais quelle idée, aussi, de lire du Tom Clancy. Oui mais il était dans ma bibliothèque (je ne dirai pas qui l’a mis là), je cherchais un truc facile à lire, j’étais un peu malade, ça m’apprendra.