Ce matin j’ai été chargée de prendre en note la présentation de malade.

Une femme est arrivée et s’est mise à raconter son histoire, faite d’épisodes tous plus affreux les uns que les autres ; et moi j’essayais de retranscrire tout ça de la manière la plus fidèle possible, mais je ne suis pas sténo et ma plume n’arrivait pas à suivre le flot de ses paroles qui racontaient à l’analyste, avec cette petite note discordante, comment cette femme était persécutée, sacrifiée.

Finalement, je me retrouve avec un texte plein de trous, de vides, illustrant d’une manière particulière le fait que son récit, lui, en manquait singulièrement.




[366 réels à prise rapide.]