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Mot-clé - Chômage

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lundi 30 août 2010

La cuisine pour gens fauchés, #1

Quand vous cuisinez un plat, faites beaucoup de sauce. Comme ça, les jours suivants, vous pourrez manger de la sauce. Yay !

À bientôt pour un nouveau conseil malin !

lundi 12 juillet 2010

*sigh*

On a cramé sous le soleil, on a bu l’apéro devant la mer, on s’est réveillé avec le bruit des vagues, on a fait connaissance, on a rigolé, on a mangé des trucs plus ou moins excellents, on a encore bu l’apéro devant la mer, on s’est baigné, on a loupé les surfeuses, on a pas vu Micky Green alors à la place on a mangé des glaces, on a oublié le chômage et les journées passées à traîner sur Internet, on a cru que ça durerait toujours, on est rentré et maintenant que j’ai retrouvé mon ordi et mon petit cahier “recherche d’emploi” je suis à deux doigts de regarder Twilight.

dimanche 21 mars 2010

C'est mieux que d'avoir seize chats

Mon enthousiasme à semer des trucs qui ne germeront jamais commence à devenir envahissant et je peux passer du temps accroupie devant mes pots, à vaporiser mon terreau d’un air dément et à regarder tout ceci non-pousser en parlant doucement aux graines.
J’ai maintenant cinq pots et une boîte à oeufs remplis de graines et de terre, et Vlad commence à me regarder en biais. Je crois qu’il se demande jusqu’où ira l’envahisseur, surtout depuis que je lui ai annoncé mon intention de faire du cododo avec le basilic.

L’ai-je déjà dit ? Il est temps que je trouve un boulot.

mardi 8 décembre 2009

Comment l'État brise mes rêves

Comme je viens de non-fêter mon entrée officielle dans la grande vieillesse, j’ai l’âge requis pour prétendre à cette invention fantastique de l’État : le RSA. Pardon, rSa (parce qu’il faut bien faire comprendre aux gens que pour le gouvernement, la Solidarité c’est important).
Comme je commence à en avoir un peu assez, après douze ans et demi d’études supérieures (ou presque, ne pinaillons pas), de dépendre de mes parents, je me faisais une joie de pouvoir enfin dépendre de l’État. À la limite, je préférerais encore ne dépendre de personne, hein, mais pour le moment on a pas voulu me filer de boulot, je sais pas pourquoi, alors j’ai pas trop le choix. Donc passer d’une dépendance à l’autre me mettait en joie, au point qu’en rentrant de ma formation à la Ligue contre le cancer (ce post est de plus en plus joyeux), j’en dansais presque dans le tram. Moi qui ne danse jamais. Vous voyez bien.
Arrivant chez moi en sifflotant, j’allume mon ordinateur, je me rends sur le site de la CAF et je fais leur simulation pour savoir si on a droit au RSA, pardon, rSa.
En un mot comme en cent : non. Moi qui étais pleine d’allégresse et d’entrain (ce qui n’est pas très habituel chez moi, pour faire comme qui dirait un petit euphémisme), je me prends un gros « non » dans la tronche. Bon, c’était dit d’une manière un peu plus diplomatique, mais quand même, à quoi pensent-ils ? Apparemment Vlad, ce nanti, gagne trop. C’est-à-dire, il a un salaire, quoi.
Toujours est-il que j’en ai retiré quelque chose, de cette expérience. Oui, parce qu’il y a toujours quelque chose de positif même dans une expérience négative. C’est la psy de ma formation, qui est du genre enthousiaste, qui nous l’a dit. Elle dit aussi des choses comme « Un couple, c’est comme un jardin » ou « Quand vous quittez les malades avec un sourire, vous leur donnez un cadeau ». Ce qui me change des lacaniens. Donc voilà ce que j’ai appris : si vous voulez avoir droit au RSA, pardon, rSa, il vaut mieux vivre chez vos parents et n’avoir aucun frais à débourser que de vivre avec votre mec, qui paye beaucoup de choses auxquelles vous aimeriez bien participer. Parce qu’il a le malheur d’avoir un salaire. Donc il est censé vous entretenir. Normal.

Moralité : faites-vous larguer.
(Sur ce, je m’en vais trouver des ménages.)

vendredi 4 septembre 2009

(...)

« T’as fait quoi, aujourd’hui ? »

« J’ai démêlé ma plante. »

Comme vous l’aurez compris, je suis au chômage.