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vendredi 2 novembre 2012

Tout doucement.

Oh là là, il s’en est passé des choses ! D’abord, j’ai regardé par la fenêtre le printemps arriver, et je suis sortie sur la terrasse pour faire mes semis et regarder pousser — ou ne pas pousser, la nature est capricieuse — les petites pointes vert tendre. Ensuite je suis partie à New York, j’ai un peu eu les larmes aux yeux en découvrant, depuis l’avion, cette terre que je savais depuis toujours être là sans avoir jamais posé le pied ni les yeux dessus ; j’ai rencontré, découvert, pris de mauvaises photos de, goûté, senti choses et gens. Après, je crois que c’était après, mais ça n’a rien à voir, j’ai compris que je voulais partir de Bordeaux, et d’ailleurs je me rappelle l’avoir dit à Kozlika et Franck cette fois où leur tour de France a croisé mon chemin. Entre-temps (pardon pour la précision, mais bon, dans la vie, les moments se suivent, se chevauchent, d’entremêlent, se rétroactivent), j’ai trouvé un travail et ça m’a sorti la tête de l’eau. Puis l’été est arrivé, j’ai cueilli des fraises sur la terrasse et des cerises chez So, j’ai humé les roses, j’ai passé de belles vacances à voir des êtres chers, Vlad et moi avons décidé de nous marier, l’été est reparti si vite et maintenant me voilà assise dans le fauteuil de ma grand-mère, chez moi, à regarder l’hiver arriver et la pluie mouiller les vitres. Le thé fume, la bruyère sur le rebord de la fenêtre a remplacé les petites salades.

Tout est bien.



New York - Saint Pabu

dimanche 18 septembre 2011

Un peu de poésie

C’est drôle comme en ce moment me reviennent des envies que j’avais complètement oubliées pendant six mois ; je les retrouve, avec le froid qui arrive et les jours qui raccourcissent, comme on retrouve dans son manteau un vieux Kleenex objet oublié là depuis que, sans le savoir, on s’est couvert pour la dernière fois.

J’avais complètement oublié, par exemple, les burgers et les bières, au chaud, dans un pub, en regardant un match ; les week-end passés enfermés, tandis qu’il pleut dehors, à faire la cuisine ; les balades à vélo dans la lumière de l’automne, le tricot au coin du feu en fumant la pipe, une couverture sur les genoux… Bientôt je vais vous dire que l’été, c’est pas pour moi, et que j’attends l’hiver avec impatience.

Pour parfaire le tableau, cette année on a un chat. Bon, c’est une teigne, il vole tout ce qu’il peut et il a une diarrhée chronique, mais sinon, on est au top de la douilletude, l’heure d’hiver peut venir, on est prêts !

samedi 9 janvier 2010

Comment j'ai froid

Après quelques jours passés dans un appartement où il fait au maximum onze degrés, je suis en mesure de vous livrer, en exclusivité, mes recettes pour lutter contre le froid :

  • Boire un thé ou un rhum très très très vite ;
  • Faire chauffer son ordinateur portable en ouvrant 9810867 onglets dans Firefox et poser le portable sur ses genoux ;
  • Mettre du Jill Scott à fond et danser (l’option « danser assis avec son portable sur les genoux » permet d’allier deux solutions) ;
  • Personnellement je n’ai pas essayé, mais j’ai vu passer sur Twitter un lien vers cette chose magnifique ;
  • Se dire que tant qu’à avoir froid, autant le faire bien, et aller à un salon de bouquinistes en extérieur par - 4° ;
  • T’as froid aux pieds, mets un bonnet, t’as froid à la tête, mets des chaussettes (recette donnée par un camarade de classe quand j’étais au lycée, et qui s’est avérée plus efficace que son autre maxime préférée, à savoir « T’as faim ? Mange ta main, et garde l’autre pour demain ») ;
  • En dernière extrémité, aller se réchauffer au pub. Ou au centre commercial, mais j’ai testé hier et franchement, évitez (les soldes, c’est bien sauf quand on n’achète que des produits non soldés).