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Mot-clé - J aime pas les chiens

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lundi 1 août 2011

Leçon d'humilité

Je m'assieds sur le banc de l'arrêt de tram, juste devant chez moi. Arrive une jeune femme, style fille paumée avec trois chiens qui puent, dents marron et clope roulée à la main, cabas à roulettes bourré de croquettes Lidl. Elle installe son caddie près de moi et m'apostrophe : << Eh, ça te dérangerait de garder mes chiens pendant que je vais au tabac ? >> Moi j'aime pas les chiens, mais je suis une fille polie, alors je réponds : << Euuuh... Moi ça me dérange pas, mais s'ils se barrent je pourrai pas faire grand-chose ! >> À peine ma phrase est-elle sortie de ma bouche qu'elle est déjà partie.

Et voilà comment je me retrouve, moi la bourgeoise qui attend son tram pour aller à l'AMAP avec ses fringues nickel et son petit sac en cuir, entourée de trois clébards puants et d'un caddie crado, en essayant d'avoir un air détaché qui dise << Je n'ai rien à voir avec ça >>.

mercredi 8 avril 2009

Non mais c'est vrai, quoi

Ça ne me dérange pas de nettoyer du pipi par terre, de nettoyer du caca par terre, de changer des couches à des vieilles dames, de récurer des toilettes, d’habiller des vieux monsieurs, de donner à manger à la cuillère, d’essuyer une bouche moustachue, de mettre de la crème sur les fesses de Mme Michu, ou même de passer deux heures trois quarts — deux heures trois quarts ! — quatre fois en une semaine pour nettoyer une maison déjà rutilante.

À la limite.

Ce que je ne supporte pas, en revanche, ce sont les clébards. Les trucs geignards et criards et puants et stupides et moches qui vous aboient dessus dès la sonnette pressée, qui vous harcèlent la jambe — « Oh, faut pas avoir peur, il veut juste jouer » — ou qui tentent de vous lécher la main, qui vous collent partout où vous allez, et pour qui il faut passer un quart d’heure dans le rayon croquettes pour trouver les « spéciales mini — alimentation délicate ». Je n’aime pas les chiens, je hais les chiens mal élevés, et franchement, j’en ai croisé peu qui ne le soient pas. J’aime beaucoup, en revanche, avoir l’occasion de leur coller un coup de pied dès que leur propriétaire a le dos tourné (mais seulement quand ils me cherchent).

Et bien évidemment, les propriétaires de roquets ne sont jamais ceux qui ont des papiers peints intéressants.