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Mot-clé - Route du Rock

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dimanche 17 août 2008

Retour, départ

J’avais oublié l’odeur écœurante de la foule des festivals, la magie des mises en scène, le goût de la bière frelatée ; le bruit de la pluie sur la tente, le café dégueulasse, la galette-saucisse ; les fous déguisés, la bonne humeur, les hurlements, les minettes sur-lookées à la mode Inrocks.

Il y avait des montgolfières, un type avec une salade sur la tête, un autre qui tapait dans ses mains à contre-temps ; je crois qu’il a compris que je souriais à cause de lui.

J’ai revu The Notwist, évidemment géniaux, j’ai découvert sur scène Sigur Rós, fascinants, grandioses, surprenants. J’ai entendu d’autres choses aussi, à réécouter pour savoir ce que j’en pense vraiment.


Bref, j’ai un peu de mal à comprendre pourquoi bordel je me réveille depuis avec Natasha Saint-Pier dans la tête.

Je me casse en stage, adios !

jeudi 19 juin 2008

Pop is not dead (non)

Pour aller en voiture à ma soutenance (qui s’est excellemment passée, merci de demander), j’avais prévu de prendre de vieilles cassettes qui traînaient dans un placard. J’ai donc profité des trois heures de trajet pour réécouter les trucs que j’enregistrais à la radio au temps du lycée. Entres autres une diffusion par Lenoir d’un concert d’Archive aux Festins d’Aden. Et ça m’a rappelé à quel point j’avais adoré leur set à la Route du Rock, il y a fort fort longtemps – dans ma courte vie, cinq ans ça fait fort fort longtemps. Ah ! Ce soir-là, quand on avait dû vider la bouteille de vodka-orange devant l’entrée… J’avais picolé pour me donner du courage, j’avais une affaire à conclure ce soir-là. Pas une affaire finalement, mais passons. Plus tard, transie de froid et allongée dans l’herbe (rien à voir avec l’affaire en question, rassurez-vous, je suis juste une grosse feignasse), il m’avait fallu du courage pour me lever pour le concert. Et je n’avais pas regretté. Une autre année, il y avait tellement de pluie que Blonde Redhead avait dû interrompre son set ; pour aller acheter des tickets pour la bière et les galettes-saucisses, il fallait traverser une piscine de boue. Ma tente avait été complètement inondée (quelle idée de mettre le camping dans les douves, aussi) et j’avais dormi collée contre la paroi, dans le seul endroit à peu près sec.
Tiens, j’en aurais presque la larme à l’œil. N’est-ce pas que ça donne envie ?

Bref, tous ces souvenirs et d’autres m’ont poussée à prendre une résolution : cette année, j’y vais (bordel). C’est pas un pauvre stage qui va m’en empêcher (merde alors). Je vais boire des bières et fumer des clopes en causant rock indé-underground et électro obscure, tout ça en bottes et pour la bonne cause : ils sont en train de couler. C’est peut-être la dernière occase pour y aller.

Qui vient avec moi ?