J’avais oublié l’odeur écœurante de la foule des festivals, la magie des mises en scène, le goût de la bière frelatée ; le bruit de la pluie sur la tente, le café dégueulasse, la galette-saucisse ; les fous déguisés, la bonne humeur, les hurlements, les minettes sur-lookées à la mode Inrocks.
Il y avait des montgolfières, un type avec une salade sur la tête, un autre qui tapait dans ses mains à contre-temps ; je crois qu’il a compris que je souriais à cause de lui.
J’ai revu The Notwist, évidemment géniaux, j’ai découvert sur scène Sigur Rós, fascinants, grandioses, surprenants. J’ai entendu d’autres choses aussi, à réécouter pour savoir ce que j’en pense vraiment.
Bref, j’ai un peu de mal à comprendre pourquoi bordel je me réveille depuis avec Natasha Saint-Pier dans la tête.
Je me casse en stage, adios !