Mon hobby récurrent, c’est le tricot. En ce moment je suis à fond dedans, peut-être parce que l’hiver arrive et sans aucun doute parce que je suis au chômage. Comme je vis pratiquement sur Internet — je pose toutes mes questions existentielles à Google — j’aime aussi passer du temps sur des gadgets 2.0 comme Twitter ou, ma dernière découverte, ravelry.
Je vous passe les détails, il s’agit d’une communauté de gens qui font du tricot ; c’est rempli de features inutiles comme mettre des photos de son ouvrage en cours, déclarer ses différents types d’aiguilles ou de pelotes et avoir des amis. Le tout dans un design 2.0 avec du drag’n’drop, vous voyez le genre.
Bon, tout ça pour vous raconter ma dernière trouvaille : aujourd’hui, en cherchant des modèles de trucs rapides à faire pour écouler ses restes de pelotes — j’ai plus de sous et je vois Noël approcher avec angoisse — je tombe sur une catégorie « naughty ». Intriguée (mais que peut-on bien faire de « naughty » en tricot ?) je vais voir, et je tombe sur un pénis. Un pénis en tricot. Oui. Il y a des gens pour passer du temps à se faire un pénis en tricot. Et pour publier le patron. Et comme on peut voir combien de personnes sont en train de travailler sur ce patron, j’ai pu apprendre avec effroi qu’il y a actuellement 171 dingues qui s’attellent à cette merveille.
Juste sous le pénis, il y avait un sein, nonchalamment posé sur une table basse à côté d’un vase. Et un coussin en forme de coeur avec inscrit, et attention, ce sera le mot de la fin : « SPANK ME ».